Ça ressemble à une maladie avec ce terme scientifique pour décrire une affection mais la spasmophilie en réalité, c’est une forme de crise d’angoisse, un peu comme la pire de toutes. C’est la crise d’angoisse qui donne l’impression qu’on a un problème de santé parce que physiquement, ça ne va pas. Tu as la tête qui tourne ou tu deviens tout rouge. C’est pour ça que la solution à laquelle on pense souvent, c’est de commencer un traitement avec des médicaments. Pourtant, il y a plein de médecins qui disent que c’est fait pour calmer sur le moment mais que ça ne marche pas pour traiter. Traiter c’est faire disparaître.
C’est vrai que les médicaments font du bien sur le coup mais si tu en prends, tu as remarqué que ça ne règle pas tes problèmes. Tu ne peux toujours pas faire ce que tu veux, quand tu veux. Tu dois toujours réfléchir deux fois plus longtemps que les autres avant d’aller dans un lieu où tu penses qu’une crise de spasmophilie pourrait se déclencher. Tu as toujours des pensées angoissantes et en un quart de seconde, malgré tes efforts ça se transforme dans une espèce de terreur abominable. Il faut que tu sortes, il faut que tu t’échappes.
Le traitement pour la spasmophilie ne commence pas avec une pilule. Il commence avec des décisions. Ce sont tes décisions à toi. C’est quand tu décides que tu vas être plus heureux (ou déjà, moins malheureux!) que tu vas pouvoir traiter la spasmophilie. Pour ça, il faut d’abord comprendre. Tu dois comprendre ce qui t’arrive et il y a plusieurs façons de faire. L’une de ces façons m’a permis de traiter mon problème et c’est ce que je partage aujourd’hui avec les gens qui font de la spasmophilie.
Ce n’est pas facile de comprendre. Il faut prendre en compte de nombreuses choses qui se sont passées dans ta vie, les choses qui font qu’aujourd’hui, il y a des répercussions sur ce que tu ressens, ce que tu fais. Il faut dégager ce qui ne va pas et imaginer comment le futur pourrait être mieux que ce que tu connais en ce moment. Il faut trier les situations et trier les émotions, pour entrer à l’intérieur du mécanisme qui déclenche les crises de spasmophilie.
Tout ça, les médicaments ne peuvent pas le faire à ta place. Tu peux les comparer à de la peinture. Imagine que tu as un mur en mauvais état chez toi et tu décides de le repeindre. Tu as un joli mur tout neuf mais derrière, c’est toujours pareil, c’est tout abîmé. La peinture ne tient pas sur un mur tout abîmé.
Tu as déjà essayé de comprendre et de faire du tri, j’en suis sûr et peut-être que tu as déjà trouvé des pistes à suivre. Les crises continuent. Il faut dire que la méthode pour disséquer les émotions provoquant les crises de spasmophilie n’est pas facile à mettre en place par soi-même. Par soi-même, personne ne peut être efficace pour analyser la situation, les origines, les répercussions. Le psychisme humain est bien trop complexe pour ça. Le dispositif de tes propres émotions, comment elles naissent mais aussi qu’est-ce que c’est exactement comme émotion, c’est une machine perfectionnée avec une part d’inconnu (tu peux appeler ça une part d’inconscient).
Dans ma newsletter, je ne dis pas comment tout contrôler. Je t’aide à découvrir comment ça fonctionne et comment tu peux intervenir toi-même sur le fameux dispositif. Tu peux enfin comprendre et appliquer à ta situation personnelle, quelque chose qui marche pour traiter la spasmophilie.